Construite entre 1980 et 1985, la rue pavée est très certainement la partie la plus étonnante du musée. Il s’agit d’une rue pavée, avec de chaque côté, des échoppes d’artisans, telles qu’on pouvait en voir dans les villages jusqu’au milieu du XXe siècle. Les échoppes du sabotier, du cordonnier, de l’huilier, du tisserand, du forgeron, du cirier, du sellier, ou encore de la repasseuse, apparaîtront sous vos yeux, comme si les artisans venaient de quitter leur boutique.
Les Métiers artisanaux
La majorité du fonds du Musée est composé des outils des principaux métiers artisanaux que l’on trouvait à Saint-Laurent-de-la-Plaine et dans bon nombre de villages français jusqu’au milieu du XXe siècle.
De par la profession de menuisier de l’un des fondateurs, Victor Perrault, les outils relatifs aux métiers du bois sont particulièrement bien représentés dans le fonds du musée, et tout particulièrement, le métier de menuisier proprement dit. Le fonds couvre l’ensemble de la filière de production et de travail du bois, depuis l’exploitation forestière jusqu’à la sculpture sur bois. Le Musée compte notamment un certain nombre de " chèvres ", engins de levage de forme triangulaires utilisés par les charpentiers dès le Moyen Age pour soulever les lourdes pièces de charpente.
Le fonds relatif au travail du fer, profession de l’autre fondateur du musée, Abel Delaunay, est également particulièrement important avec la reconstitution d’une forge et ses outils (pinces, enclumes, marteaux…).